Ultra Trail des Monts d'Arrés

Introduction

Pour ce long weekend du 1er mai, je retourne en Bretagne chez mes parents et j’en profite pour y caler un petit trail. D’une pierre deux coups, comme on dit. Après avoir couru le trail de guerlédan, il y a deux ans de cela, ça sera l’ultra trail des monts d’arrés cette année. Le départ se fait à Commana au fin fond du centre Bretagne. J’avais regardé les temps de trajet le plus court entre Gourin ou Chateaulin, pensant soit dormir chez mes grands parents soit chez ma tante, finalement les deux sont à 45min de route. Sans réfléchir, j’optai pour un lit gourinois. Pas forcément très optimal pour le plan nutrition, mon frère décide en parallèle d’y organiser un barbecue, c’est full viandes le midi. J’ai quand même eu le droit à quelques portions de pâtes, ça va.

Le départ est à 8h, je me lève à 5h30, je commence à avoir l’habitude mais ça pique tout de même, je ne suis définitivement pas du matin mais quand il faut y aller, il faut y aller. J’avale mon bol de lait aux céréales et jus d’orange (nutrition toujours pas optimale), j’enfile mes nouvelles lentilles en vitesse et c’est parti direction Commana.

Seul bémol, ma montre garmin, a priori, elle est morte … L’écran n’affiche plus rien. J’accuse mon adaptateur usb-c. Tant pis, je ferai sans.

Départ

J’arrive donc sur place à bord de la petite KA à Julien, il y a un peu de monde, des bénévoles font la circulation et nous dirigent dans un champs qui fait office de parking. On me dit d’aller me garer tout au fond, génial… J’enfile mes chaussures, mon sac avec toutes mes affaires, et je fais un rapide petit pipi sur le talus. Zou ! Paré, je suis les panneaux, direction le départ. Je m’inquiète légèrement en sentant mes pieds qui se mouillent au contact des herbes du champs encore imbibées de rosé. On croise les doigts pour éviter les ampoules.

Après 15 bonnes minutes de marches (oui c’était assez loin), j’arrive enfin dans une salle de sport pour retirer mon dossard. Bon j’ai un petit doute parce que j’ai échangé mon téléphone avec celui de mon frère (pour qu’il puisse un peu filmer avec mon drone) et je me demande si je peux prendre mon dossard sans le QR code reçu par mail, c’est comme ça que ça se passe d’habitude. Heureusement, ici c’est simple, il faut seulement donner son nom prénom et le tour est joué.

J’appelle rapidement maman et papa alternativement pour patienter, puis je me dirige à l’extérieur sur la ligne de départ. On est au milieu d’un stade de foot, il y a des vieilles tribunes en bois sur notre droite, derrière celle ci on aperçoit aussi le clocher de l’église, ça a sont charme. De l’autre côté, à notre gauche, il y a une scène où le speaker nous donne diverses informations. Au bout d’un moment, on fait une minute de silence pour une personne de l’organisation si j’ai bien compris.

Voilà ! Le départ est enfin lancé et j’essaie de bien me postionner redoutant le premier single avec son lot de bouchons. On passe au pied de l’église du village, puis s’en suit une belle descente jusqu’au premier rétricissement dans la forêt.